La pleine conscience ou mindfulness signifie diriger son attention intentionnellement, sur le moment présent, et sans porter de jugement sur ce qui se passe dans le corps, dans l'esprit et dans le monde qui nous entoure (Jon Kabat-Zinn - 2003).

Dans cette pratique, nous cultivons la curiosité, l'exploration, la bonté et l'amitié vis-à-vis de tout ce dont nous pouvons faire l'expérience.  La pleine conscience nous aide à nous éveiller à nos vies.

Dans cette pratique nous remarquons la façon dont le mental s'oriente vers le passé ou le futur; dès que nous le remarquons, nous ramenons l'attention avec douceur et fermeté vers l'expérience du moment présent.  Ce mouvement du mental, impliqué dans le fait de penser, crée une lutte qui n'est pas nécessaire.  Et cette lutte nous fait perdre l'énergie que nous pourrions utiliser pour guérir, résoudre des problèmes, et vivre pleinement notre vie.

• La pleine conscience n'est pas une technique de relaxation. Nous ne cherchons pas atteindre un état particulier, ce n'est pas un objectif nécessaire ni même souhaitable de la pratique de la pleine conscience. Celle-ci est pratiquée comme un « chemin » ou une « voie » et non comme un pansement.
• La pleine conscience est une invitation à devenir conscient à chaque instant. Une invitation à accueillir ce qui se passe dans notre corps et dans notre esprit, à le constater et à lui permettre d'être simplement là.

La pleine conscience permet de développer une meilleure qualité de vie

• En vivant un moment à la fois
• En développant notre sérénité
• En gérant de façon plus efficace les situations de stress, de douleurs, de ruminations
• En étant attentif à nos émotions et ressentis corporels

En outre, elle est aussi particulièrement indiquée pour les difficultés suivantes:

• gestion de l’anxiété 
• troubles du sommeil
• gestion de la douleur chronique et de la détresse face à la maladie chronique
• prévention de la rechute dépressive
• hypertension artérielle

• dépression en phase aiguë
• trouble bipolaire (maniaco-dépression) non stabilisé
• troubles de l’attention
• séquelles psychologiques d’abus physiques, émotionnels ou sexuels
• dissociation
• attaques de panique récurrentes
• troubles psychotiques (hallucinations, délires)